
18 novembre 2014
Des centaines de personnes enfermées au centre de rétention d’Amygdaleza en Grèce ont commencé une grève de la faim suite à la mort de Mohamed Asfak le 6 novembre. Passé à tabac par les flics en juin dernier dans le centre de Corinthe, il n’avait reçu aucun soin malgré ses problèmes respiratoires.
Depuis le début de la grève de la faim, les flics semblent empêcher les contacts entre les retenus et l’extérieur.
Le 3 novembre commençait le procès des personnes accusées suite à la révolte qui a eu lieu dans le centre en août 2013.
(...)20 novembre 2014
La grève de la faim a commencé le 17 novembre. Les retenus protestent contre la durée de rétention (qui peut aller au delà des 18 mois maximum préconisés par l’UE), l’enfermement des mineurs, et les conditions dans le centre qui ont provoqué récemment la mort de Mohamed Asfak et d’une autre personne. Mohamed a supplié les flics de l’emmener à l’hôpital pendant quinze jours avant de tomber dans le coma. Les flics répondaient “crève, on s’en fout”. Quelques jours plus tard ils laissent mourir un autre retenu par manque de soins médicaux.
“Ils nous cloîtrent comme des moutons et ne s’intéressent plus à nous (…)”
“Certaines personnes sont détenues pendant 26 mois”
“Quand on dit “j’ai mal à l’estomac” ils répondent “j’ai mal aux couilles” ”
“On se battra jusqu’à la liberté”
Hier, troisième jour de grève de la faim, quinze retenus ont été transférés à l’hôpital après avoir perdu connaissance.(...)