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Greek crisis
Grèce-Europe occidentale, échanges et malentendus - II
Article mis en ligne le 9 août 2015

Pour les historiens ou les ethnologues de la Grèce contemporaine, comme pour l’anthropologue Mickael Herzfeld (Harvard, États-Unis) lequel y a séjourné pendant plusieurs années, l’identité néohellénique est comme animée, filtrée, voire incarnée par un dilemme fondamental, représentant un hellénisme à deux têtes, byzantin et antique (ce dernier “retravaillé” par l’Europe occidentale). De ce fait, il oscille sans pour autant prendre une décision, entre des choix historiques qui demeurent en quelque sorte ouverts.

Cette conscience collective, subit alors les projections de la... métropole européenne et elle se décompose même, sous le poids de cette disémie alors introduite de l’extérieur : la Grèce est le socle de la civilisation occidentale... tout en relevant de l’Orient barbare.

D’ailleurs assez souvent, la Grèce (ses réalités sociologiques ou économiques), est comparée à d’autres pays de la proche méso-périphérie européenne, les Grecs alors modernes, découvriraient leur identité à travers le regard de l’autre, autrement-dit, en s’adaptant à la prescription européenne, et de nos jours... européiste. (...)