La première journée internationale d’actions contre les gaz et pétrole de schiste du 22 septembre a été une réussite. Y compris en France, malgré les récentes déclarations de François Hollande. Les collectifs citoyens et organisations mobilisées ne manquent pas de raisons pour renforcer et étendre leurs actions, notamment dans la perspective du débat national sur la transition énergétique.
(...) Nul doute également que les collectifs citoyens contre les gaz et pétrole de schiste ne se contenteront pas de déclarations vides de contenu. Une véritable transition énergétique nécessite des actes, des décisions et leur mise en œuvre.
A cet effet, sachons tirer les leçons des expériences passées, et notamment du Grenelle. Sans un rapport de force social capable d’appuyer et soutenir les propositions les plus ambitieuses, et les seules à être à la hauteur des enjeux, il paraît improbable qu’elles soient adoptées par une « commission nationale à la transition énergétique » au sein de laquelle siègeront des industriels qui n’en voudront pas.
Seul un mouvement social et écologique puissant et capable d’imposer ses propres exigences, en s’appuyant sur des luttes et alternatives concrètes, permettra d’éviter que ce soit un nouveau débat pour rien, un rendez-vous manqué.