
Le gouvernement japonais a annoncé ce mardi 24 décembre que l’eau contaminée de la centrale de Fukushima devrait être rejetée dans l’environnement, dans la mer ou dans l’air. Les capacités de stockage sur le site nucléaire vont bientôt atteindre leurs limites.
(...) Chaque jour plus de 300 tonnes d’eau douce sont injectées pour refroidir les cœurs des réacteurs. Les cuves étant perforées, cette eau se charge de radioéléments au contact des combustibles fondus. Elle se répand dans les parties basses des bâtiments des réacteurs où s’infiltrent des eaux souterraines qui, à leur tour, sont contaminées.
Pour le gouvernement japonais, un stockage durable de l’eau sur le site, comme le recommande Greenpeace, n’est plus possible. En 2022, toutes les citernes seront pleines. Et leur étanchéité n’est pas sans limite. Des fuites continuent de se produire. Pour limiter les rejets dans le Pacifique, une barrière d’étanchéité de 900 mètres de long a été construite en bordure d’océan. (...)
Dilution en mer ou évaporation dans l’air ?
Si le stockage durable de l’eau sur le site de Fukushima n’est pas possible, il y aurait alors trois options : la dilution en mer, l’évaporation dans l’air ou une combinaison des deux. (...) il n’existe pas de procédé d’extraction pour le tritium - (...) une partie de l’eau est donc dangereuse pour la chaîne alimentaire. (...)