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Fukushima, trois ans après, un voyage pour ne pas oublier
Article mis en ligne le 23 février 2014
dernière modification le 17 février 2014

Alors que la catastrophe nucléaire est toujours en cours, Jean-François Julliard est en ce moment à Fukushima au Japon. Invité par le bureau de Greenpeace sur place, il rencontre les habitants, agriculteurs, pêcheurs de la zone sinistrée de la centrale.

Si nous venons encore à Fukushima trois ans après la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011 c’est pour ne pas oublier. Et pour montrer aux habitants que nous nous souvenons de ce qui s’est passé.

La plus grande crainte de la population locale est de tomber dans l’oubli le plus total. Le gouvernement, Tepco, l’opérateur de la centrale et beaucoup de responsables politiques voudraient que le monde oublie Fukushima. Ils voudraient que nos regards tournés brusquement vers cette partie du monde il y a trois ans, se dirigent maintenant ailleurs, vers d’autres préoccupations environnementales et humaines.

Notre devoir, en tant que représentants d’une organisation de protection de l’environnement et de l’homme dans son environnement, est justement de se souvenir et de continuer à raconter. Car la catastrophe nucléaire, environnementale, humaine continue, elle ne s’est pas arrêtée le 12 mars 2011. (...)

Nous sommes une vingtaine, de Corée, d’Inde, d’Allemagne, de Pologne ou de France, venus à la rencontre de ces habitants. Nous voulons entendre et faire savoir. Jouer pleinement notre rôle de contre-pouvoir et de lanceur d’alerte. La catastrophe de Fukushima est loin d’être terminée. Et nous sommes là pour poursuivre le récit.