
11 jours après la catastrophe, alors que les rejets radioactifs contaminent l’environnement, Greenpeace fait le point sur la pollution et les risques au Japon et ailleurs.
diluée dans l’air, déposée au sol, à mesure que le temps et la distance augmentent, la dangerosité des produits rejetés s’amoindrit mais ne disparait jamais complètement. (...)
Les masses d’air faiblement contaminées, devraient atteindre mercredi la France métropolitaine, après avoir parcouru prés de 15 000 km. Mais l’ensemble des informations publiées par les autorités ou associations d’experts restent au conditionnel : en effet, les données utilisables sont encore très rares.
Le rayonnement émis peut être très faible mais le contenu du nuage ne pourra être évalué qu’après son passage. Il est probable que les précipitations au dessus de la mer auront « lavé », ce nuage mais il n’est pas à exclure qu’une infime quantité de particules d’éléments radioactifs dangereux puissent se déposer sur le sol français.
Si tel était le cas, ces particules pourraient poser des problèmes sanitaires. Ceux-ci ne seraient pas forcément avérés au moment du passage mais dureraient dans le temps. Donc, si le nuage déposait des particules de plutonium sur une salade, celle-ci serait dangereuse pour un très long moment.(...)
Statistiquement la probabilité de ce cas de figure est faible.(...)
Dans l’état actuel de nos connaissances aucune mesure particulière n’est recommandée. Il serait inutile de rester confiné chez soi mercredi ou jeudi.(...)
Nous serons particulièrement vigilants lors du passage du nuage, et si des mesures devaient être prises, nous vous en informerions immédiatement. Des questions, des doutes sur le sens des termes utilisés ? Voir notre page FAQ sur la radioactivité… (...)