
De plus en plus rare dans les médias, la catastrophe nucléaire de Fukushima est pourtant toujours en court. Aujourd’hui, presque deux mois après le début de l’accident, la situation des réacteurs de la centrale de Fukushima demeure « très sérieuse », comme l’écrit elle même l’AIEA.
La crédibilité des agences onusiennes, qui surveillent l’accident nucléaire au Japon, reste remise en question. Et notamment celle de l’Organisation mondiale de la santé. Une OMS soumise au bon vouloir de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et incapable d’évaluer les risques de façon indépendante. L’accord WHA 12-40 qui lie les deux institutions, ne cesse d’être dénoncé, en interne à l’OMS, par les associations de victimes du nucléaires …
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Sur le sujet, six représentants d’un collectif anti-nucléaire ont rencontré mercredi à Genève la directrice générale de l’OMS Margaret Chan. A la sortie de l’entrevue, ils regrettent de ne pas avoir pu obtenir d’engagement ferme. Les militants espèrent qu’un gouvernement mettra la catastrophe de Fukushima à l’ordre du jour de l’Assemblée mondiale de la santé, qui s’ouvre le 16 mai à Genève.(...)
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