
Durant ce délai les systèmes de refroidissement pour les réacteurs et piscines ainsi que les diverses installations sont renforcées, a expliqué devant la presse le ministre de l’environnement Goshi Hosono. L’extraction du combustible fondu dans les réacteurs 1 à 3, lui, sera mis en oeuvre dans dix ans et durera plus de deux décennies.
Dans les deux cas, des techniques nouvelles seront nécessaires, a souligné M. Hosono, la situation à Fukushima étant inédite, avec des bâtiments détruits, un niveau de radioactivité élevé et du combustible tombé en tout ou partie sur le plancher de béton de l’enceinte de confinement dans trois réacteurs sur les six du complexe.
"Nous devons effectuer ces travaux en évitant de générer de nouveaux risques", a pour sa part insisté le ministre de l’Industrie, Yukio Edano.
Il est encore difficile à ce stade d’estimer le coût de la décontamination du site, a souligné le ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie Yukio Edano, précisant que le groupe Tepco, exploitant de la centrale, devrait y contribuer. (...)