
Depuis l’accident de mars 2011, les réacteurs accidentés du site de la centrale de Fukushima-Daiichi sont refroidis par injection d’eau dans les cuves des réacteurs (environ 10 m3/h). En décembre 2011, l’opérateur TEPCO a annoncé que la température dans ces cuves était inférieure à 100°C.
TEPCO a constaté récemment une élévation de température sur un capteur de température du réacteur n°2 de la centrale. La température sur ce capteur aurait ainsi augmenté d’environ 20°C depuis début février 2012, pour atteindre 70°C le 6 février. (...)
Suite à ce constat, TEPCO a augmenté le débit d’injection d’eau dans la cuve du réacteur n°2 en la portant à environ 13 m3/h, ce qui a entrainé une baisse de la température. Par ailleurs, l’absence d’évolution des mesures de la teneur en Xénon 135 infirme l’hypothèse d’une reprise de la criticité dans le coeur ; par mesure de précaution, TEPCO a néanmoins injecté de l’eau borée dans la cuve.
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