
Des voix, des tableaux animés, des mots repris, l’os comme élément d’un squelette narratif, dans l’air et l’infini comme lieu ou horizon, « Le pas libre devient ce à-perte-de-vue ».
Des images égarées, « Le vélo rouge est un cheval de bataille dont j’ignore le langage », des êtres humains silhouettes de sensations et/ou de sentiments, le poids ou la légèreté du temps, les langages et leur enchevêtrement, les monstres-regards, la fille en fleurs-cage, un pays non inscrit sur les cartes de géographie, les wagons de la médiocrité, l’hésitation « jusqu’à ses bas de soie »…
La glaise et le magma, « in-née », une question : Pourquoi ?, un jour – un bon jour. Il y a semble-t-il ici et la vie et la mort, le fugitif de l’instant non reproductible, « l’événement devient poreux », le passé et le futur, « en train de te désunir du passé au futur », l’ombre détachée, « Nul contour de lui-même ne se lit sur les murs qu’il franchit »… (...)
Chloé Bressan : Le transi des jours
Editions Isabelle Sauvage, Plounéour-Ménez 2022, 102 pages, 15 euros
https://editionsisabellesauvage.fr/catalogue/le-transi-des-jours/