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Escroquerie à l’édition : comment abuser de la naïveté des auteurs
Article mis en ligne le 16 décembre 2015
dernière modification le 14 décembre 2015

Avec l’essor de l’autopublication ont fleuri une multitude de services destinés à professionnaliser les publications. Les auteurs peuvent ainsi souscrire à des offres de relecture, de création de couvertures, rédaction de communiqués de presse, etc. Mais toutes les offres n’aboutissent pas aux résultats escomptés – voire, plus clairement, sont de vastes escroqueries.

La police Sausalito, ville de Californie commence à bien connaître Chandra Love, femme de 38 ans. En février dernier, elle est arrêtée, accusée d’avoir détourné plus de 100.000 $ auprès de la société qui l’employait. L’histoire est assez délirante : employée, elle assure à son patron qu’elle est atteinte d’un cancer. Ainsi, en août 2013, elle demande des versements de salaires par avance. Les sommes devaient alors être utilisées pour payer les frais médicaux liés à sa maladie. Première arnaque.

La cour demande 250.000 $ de caution, qui seront payés par la mère de l’intéressée.

Puis, en mai 2015, Chandra Love fait de nouveau l’objet d’une arrestation, cette fois pour avoir détourné près de 300.000 $. Une plainte déposée par un couple habitant à East Bay rapporte que Chandra et son époux, Keith Lewis, se présentaient comme éditeurs de livres. Ils offraient ainsi des services d’aide à la publication.

La cour demande cette fois 750.000 $ de caution, en attendant la mise en examen par le bureau du procureur. Sauf que, cette fois, s’ajoute une autre culpabilité : alors que Chandra était en liberté conditionnelle pour la précédente affaire, le cas s’aggrave avec cette nouvelle histoire.

« La défense a conclu un contrat frauduleux pour des services d’édition de livres », expliquent les plaignants. Or, en contrepartie des versements effectués, aucun service n’a été rendu, bien au contraire. (...)