
Avec plus de 2473 cas dont 1350 décès (source : OMS, au 20 août 2014), l’épidémie d’Ebola en cours en Afrique de l’Ouest est la plus importante jamais enregistrée depuis l’identification de la maladie, en 1976.
Dès les premières semaines qui ont suivi l’apparition des cas en Guinée, au mois de mars, MSF a démarré une intervention visant à prendre en charge les patients et à limiter la propagation de l’épidémie.
Début août 2014, plus de 650 Médecins Sans Frontières étaient présents en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria, dont près de 70 expatriés internationaux.
(...) Comment le virus se transmet-il ?
La maladie peut se transmettre par le contact avec certains animaux ( chauve-souris, singes, antilopes des forêts, porcs-épics), ainsi qu’entre humains.
Le virus ne se transmet pas par voie aérienne, mais par le contact direct avec le sang, les liquides biologiques, les sécrétions et tissus des personnes ou animaux malades ou des cadavres.
Pendant la période d’incubation de la maladie (cf. plus bas), les malades ne sont pas contagieux.
En revanche le virus peut rester présent dans le liquide séminal pendant plusieurs semaines après l’apparition de la maladie.
Les proches ainsi que le personnel de santé en contact avec les patients infectés risquent fortement d’être contaminés. C’est pour cela que des mesures de protection strictes sont nécessaires lors de la prise en charge des malades : isolement, combinaisons, gants, masques.
Les rites funéraires pendant lesquels les proches s’occupent de la personne défunte (manipulation et lavage des corps) comportent des risques majeurs de transmission de la maladie : au cours des heures qui précédent le décès, la présence de virus dans l’organisme est particulièrement élevée, ce qui augmente le risque de transmission. Il est donc fondamental que les enterrements soient encadrés par du personnel formé et que des précautions soient prises pour éviter la transmission de la maladie aux proches du défunt. (...)