
(...) Eh bien NON, tout n’est pas prévu, ni au Japon, ni en France, ni ailleurs ! Tous les accidents et incidents s’étant produits PROUVENT que tout n’est pas prévu. Et les évènements GRAVISSIMES le prouvent d’une manière encore plus éclatante.
Serait-il possible de tout prévoir que tout ne serait pas mis en œuvre : les techniciens ne sont pas libres d’investir les moyens nécessaires. Les détenteurs des actions des entreprises nucléaires ne les laissent pas faire car il s’agit pour eux de préserver le plus haut rendement de leurs actions, ce qui implique de faire passer la sécurité des populations et de leurs employés ou sous-traitants après la sécurité de leurs dividendes, cela n’est plus à prouver. On travaille donc toujours à minima. La sécurité coûte toujours trop cher… quand cela se passe bien.
Quant à l’information de la population concernée, on voit qu’avant, pendant et même ensuite, les responsables industriels et politiques ne font jamais preuve de transparence ni de loyauté.(...)
Le nucléaire n’est comparable à rien d’autre et le risque nucléaire n’est comparable à aucun autre risque.(...)
Un rayon de trente kilomètres autour d’une centrale nucléaire, multiplié par 58 en France, cela fait du monde.(...)
C’est aux citoyens de forcer la main des politiques qui sont trop compromis avec les lobbies pour avoir le courage de changer de politique énergétique.(...)
Il n’est pas là question de philosophie ou d’idéologie politico-industrielle : il est question là de sécurité majeure pour les populations, les nations et la planète Terre. (...)