
Feu vert à la baisse des tarifs d’électricité. Madrid a approuvé vendredi par décret la limitation des prix du gaz qui entre dans la production électrique, afin d’alléger la note d’électricité des ménages comme des industries. « Pour une fois, ce ne sera pas les mêmes qui paieront », a affirmé la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, en expliquant que la baisse des tarifs sera financée par une réduction des bénéfices des compagnies énergétiques.
Ce nouveau système, âprement négocié avec Bruxelles , va entrer en vigueur de façon simultanée en Espagne et au Portugal. Il reconnaît « l’exception ibérique » et marque un précédent en permettant aux deux pays de décrocher du système tarifaire européen. La Commission européenne a en effet ouvert la porte à ce régime particulier, en reconnaissant que le manque d’interconnexions vers la France. Les flux d’un côté à l’autre des Pyrénées, ne représentent que 3 % à 5 % de la capacité installée en Espagne. Cet isolement empêche la péninsule ibérique d’échanger et d’avoir accès aux énergies renouvelables du nord de l’Europe, ce qui l’oblige à fonctionner, de fait, comme une île. (...)
#Électricité L'Espagne et le Portugal sont les seuls à avoir rejeté les règles néolibérales imposées par l’UE et à avoir plafonné le prix du gaz.
La baisse des tarifs est financée par une taxe sur les bénéfices extraordinaires des compagnies énergétiques.
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— Clément Renard (@clemnaturel)