
Au sommet international sur la biodiversité qui rassemble 193 Etats à Nagoya, au Japon jusqu’au 28 octobre, le rapprochement s’opère entre deux enjeux majeurs pour la planète : la biodiversité et les changements climatiques.
La question revenait périodiquement dans les séances officielles de négociations ces derniers mois : comment prendre en compte l’influence des changements climatiques en cours sur la biodiversité ? Elle a depuis le début de la semaine à Nagoya une réponse : un groupe « ad hoc » prépare une intégration des textes signés à Rio de Janeiro au Sommet de la Terre en 1992. Il ne pourrait bientôt plus y avoir qu’une seule convention onusienne sur « le changement climatique, la biodiversité et l’utilisation des sols ».(...)
Paul Leadley est l’un des animateurs d’une sorte de laboratoire mobile, le « Rio convention’s ecosystems and climate change pavilion », un centre de rencontre destinés à lier les conventions de Rio. Ce « pavillon » est l’une des attractions du palais des congrès de Nagoya. Il sera à Cancun, au Mexique (du 29 novembre au 10 décembre), pour les négociations sur le climat afin d’assurer la présence de la biodiversité. Les questions de réchauffement climatique et de protection de la nature ont fini par se fondre.