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Dijon : des demandeurs d’asile occupent l’ex-internat de l’Ecole des greffes
Article mis en ligne le 2 février 2012

Une soixan­taine de deman­deurs d’asile, prin­ci­pa­le­ment ori­gi­naires de la Corne de l’Afrique, occupent depuis plu­sieurs jours l’ancien inter­nat de l’Ecole natio­nale des greffes et se trouvent sous le coup d’une pro­cé­dure d’expulsion.

Soutenus par une ving­taine d’associations, dont RESF, le Mrap, la Licra ou la Ligue des droits de l’Homme (LDH), 65 deman­deurs d’asile ori­gi­naires de Somalie, du Soudan, d’Erythrée ou du Congo, sont ins­tal­lés dans un bâti­ment, actuel­le­ment inoc­cupé, atte­nant à l’Ecole natio­nale des greffes, qui appar­tient à l’Etat et où sont for­més les gref­fiers des tri­bu­naux français.

"Avec cette action, on montre à l’Etat qu’il a les moyens d’héberger les deman­deurs d’asile", a déclaré sur place Bruno Lombard, pré­sident de la Ligue de l’enseignement de Côte-d’Or.

"Ces exi­lés mena­cés de mort (...) n’ont donc pas le sta­tut d’émigrants ou de sans papiers mais bien celui de réfu­giés poli­tiques et de deman­deurs d’asile, ce en toute léga­lité", a-t-il sou­li­gné dans un communiqué.

Huit per­sonnes, pré­sentes dans le squat lors du pas­sage d’un huis­sier, ont été assi­gnées en référé "d’heure à heure" devant le tri­bu­nal par la pré­fec­ture de Côte-d’Or en vue d’une expul­sion en invo­quant des "pro­blèmes de sécu­rité" dans le bâtiment.

L’audience a eu lieu mardi matin et la déci­sion sera ren­due jeudi à Dijon. (...)

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