
Le dimanche 9 octobre, le Conseil d’Administration du Groupe Dexia a décidé la vente de Dexia Banque Belgique au gouvernement belge et la vente de Dexia Municipal Agency au gouvernement français. Terzake s’est posé la question : « Où se trouve Dexia Israël ? »
(...) La plate-forme « Palestine occupée – Dexia impliquée » s’est aussi posé cette question. En nous basant sur des communiqués de presse de Dexia, sur ce qu’en disait les media, sur des contacts avec des journalistes et avec Moniek Delvou, conseillère en communication du président Jean-Luc Dehaene, nous avons pu découvrir les éléments suivants. (...)
les autorités belges ont une première fois, en 2008, avec la France et le Luxembourg, sauvé le Groupe Dexia. L’épargne sur les comptes belges a également été utilisée pour combler le déficit de Dexia Crédit Local. Ce dernier a fourni notamment un prêt de 150 millions d’euros à Dexia Israël, bien que cela ait été nié explicitement par Jean-Luc Dehaene. Le crédit de 150 millions d’euros sera éliminé progressivement selon Globes, ce qui pourrait mettre Dexia Israël en difficulté.
Et c’est là que, de nouveau, le gouvernement belge entre dans le tableau. Non seulement en tant qu’actionnaire du Groupe Dexia qui inclut Dexia Israël, mais aussi en se portant garant pour ses problèmes. Ainsi, les autorités belges, les épargnants et les contribuables risquent-ils de payer deux fois pour Dexia Israël - d’abord par des prêts, et ensuite à travers une garantie de l’État - et donc pour le financement des colonies juives illégales en territoire palestinien occupé. (...)
C’est pourquoi la campagne « Palestine occupée – Dexia impliquée » ajoute sa voix à tous ceux qui s’engagent pour une banque qui ne se prête pas à la spéculation et au financement des colonies israéliennes illégales, mais une banque qui a comme priorité le service à la population et aux communautés.