
(...) Ovad Arad est à la tête de la division Judée-Samarie (Cisjordanie) de l’organisation d’extrême droite israélienne Regavim, dont le travail se concentre sur l’utilisation de moyens légaux pour obtenir des ordres de démolition des bâtisses palestiniennes. Des remords sur son travail ? « Pas du tout », rétorque le résident de la colonie de Mevo Horon.
Tout autre réaction quand on aborde la destruction de maisons de colons israéliens :
« Cela me fait du mal de voir des juifs être jetés hors de chez eux. Mais c’est vrai que je n’ai jamais vu des Palestiniens être expulsés de leur maison, que des juifs pour l’instant. »
(...) Fin juin, Richard Falk, rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, dénonçait :
« Les colons israéliens développent leurs implantations illégales à proximité de Susiya, sans aucun effort du gouvernement d’Israël pour les en empêcher. En même temps, la Cour suprême israélienne facilite la démolition de maisons palestiniennes dans la zone. »
Un des coups de force de l’organisation : suite à un appel de Regavim, la Cour avait donné l’ordre de démolir 52 bâtiments palestiniennes dans les collines du sud d’Hébron. (...)