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Ouest-France
Des centaines d’habitants trahis par les caméras de leurs maisons « intelligentes » en Corée du sud
Article mis en ligne le 5 décembre 2021

La semaine dernière, la police sud-coréenne a lancé une investigation après le piratage de centaines de logements « intelligents » dans le pays.

Des évènements dignes d’un épisode de la série Black Mirror . La semaine dernière, la police sud-coréenne a lancé une investigation après le piratage de centaines de logements « intelligents » dans le pays.
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La vie privée vendue sur le darknet

Bourrés de domotiques, les systèmes des « maisons intelligentes » ferment les volets, règlent la température, et surtout… découragent les cambriolages grâce aux caméras de vidéosurveillance. Mais, mauvaise surprise, l’accès à la vie privée de centaines de résidents sud-coréens, de la préparation des repas aux ébats sexuels, a été piraté et vendu sur le darknet, la face cachée d’Internet.

Les visages n’étaient pas floutés. Pire. Les clients pouvaient choisir le domicile qu’ils souhaitaient « espionner » en envoyant directement l’adresse postale aux hackers. Le prix ? Environ 0,1 bitcoin soit 5 080 € pour « accéder » à un appartement pendant vingt-quatre heures.

Des failles régulièrement mises à jour

En réaction, le gouvernement a annoncé revoir la législation sur la sécurité en ligne. De son côté, le ministère des Sciences et de la Technologie a conseillé aux résidents, équipés de ces systèmes, de configurer des mots de passe uniques et de faire régulièrement les mises à jour. Les experts, aussi, y sont allés de leur conseil : couvrir physiquement les caméras non utilisées. (...)

En 2019, des chercheurs américains et japonais s’en étaient pris aux assistants vocaux tels Google Home, Siri (Apple) ou Alexa (Amazon). À l’aide d’un laser, ils avaient piraté les boîtiers depuis l’extérieur des domiciles, parfois jusqu’à 100 mètres de distance.