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Greek Crisis
Délitement
Article mis en ligne le 30 octobre 2018
dernière modification le 27 octobre 2018

Vendredi 26 octobre. Dès le matin les cloches des églises ont sonné la Saint Dimitri. C’est vrai que les marionnettes des mondialisateurs à la Tsípras, ne les ont pas encore interdites, comme c’est aussi dans l’air du temps. En attendant, au pays si secoué les séismes ne manquent pas. Une secousse de magnitude 6,4 a été enregistrée ce même vendredi sur l’île de Zákynthos, d’après les médias les dégâts ne sont que matériels. Mer belle aux îles secoués, souvenirs et incarnations, pour à peine paraphraser Claude Debussy. Oui, comme il est bien loin le siècle dernier, et en quelque sorte ultime.

Les politiciens du jour, de la semaine comme tu temps acosmique qui est surtout le leur, s’entredéchirent au sujet des déclarations de la semaine dernière sur les magouilles du spéculateur Sóros en Grèce et plus généralement dans les Balkans. Entre Kamménos à la Défense puis Kotziás, le démissionnaire des Affaires Étrangères et pour tout dire, étranges, c’est la guerre des mots, confirmations, démentis, allégations, et apostrophes. Toute la presse évoque Sóros cette semaine, les sujets... grecs tombent, autant que les tabous !

Pays secoué, pays embourbé. Devant cette morgue de la Démocratie dénommée encore “Parlement” pour les besoins théâtraux du totalitarisme techno-féodal en gestation, on discerne parfois et heureusement, un peu de cette autre présence de l’existence et de la vie, digne gardienne du sens des mots comme des choses. (...)

Au pays secoué, les clichés ne manqueront pas comme devant certaines petites enseignes on peut alors lire ce message “Jamais le dimanche”, en signe de résistance aux dictas amplifiés depuis la Troïka, imposant entre autres mesures d’occupation, l’ouverture des commerces le dimanche. Nos visiteurs ne lisent pas vraiment le grec.

Toujours près du “Parlement”, et bien au-delà de l’existence exoplanétaire des politiciens, les instantanés habituels sont toujours là à l’image des sans-abris nouveaux, c’est-à-dire depuis la dite crise, huit ans déjà et très exactement en cet octobre 2018 sept années de blog Greek Crisis. Une période apocalyptique pour le pays, bientôt plus longue que le temps de la Deuxième Guerre mondiale et la guerre civile alors réunies entre 1940 et 1949. En 1949, la Grèce était en piteux état, elle avait perdu environ 8 % de ses et les destructions furent importantes. (...)

“Notre pays est un Protectorat, Sóros en toute illégalité, finance et contrôle les cliques des politiciens, des universitaires, des artistes déconstructeurs de notre pays, et autant, les auteurs des nouveaux manuels scolaires d’histoire pour que toute idée de la nation et de la culture grecques soient ainsi gommées, sans parler de la Constitution qui est sans cesse violée, y compris lorsque les nouveaux manuels scolaires s’opposent ouvertement aux buts fixés à l’école grecque par la Constitution. Voilà où nous en sommes,” comme le remarque alors Státhis, journaliste et dessinateur de presse et de la trop vielle gauche cette semaine, dans “To Pontíki”.
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