C’est un nouveau coup dur pour l’huile de palme issu de la déforestation, et un pas en avant pour notre campagne : Carrefour vient d’annoncer une nouvelle politique en matière d’achat d’’huile de palme (voir sur le site de Carrefour). Le deuxième plus grand distributeur mondial vise à ce que les produits de ses propres marques ne contiennent plus d’huile de palme contribuant à la déforestation.
En décembre 2013, le plus grand négociant d’huile de palme au monde (près de 40% des parts du marché mondial de l’huile de palme), Wilmar International, s’est engagé à mettre en place une politique “zéro déforestation”. (Voir notre billet – Wilmar s’engage à mettre un terme à la déforestation)
Après Wilmar, c’est Cargill, autre grand négociant international en huile de palme, qui a pris les engagements nécessaires en faveur d’une politique de non déforestation.
Les immenses dégâts de l’huile de palme
Depuis plusieurs années, Greenpeace fait campagne auprès des négociants, des distributeurs, pour les inciter à revoir leur politique en matière d’achat d’huile de palme. Et à ne plus impliquer leurs clients dans la destruction des forêts tropicales. Rappelons que l’huile de palme est l’une des principales causes de déforestation en Indonésie. Un phénomène qui contribue au changement climatique et qui menace l’habitat des 400 derniers tigres de Sumatra. (...)