
À mi-chemin entre Nantes et Montaigu existait au début du 19ème siècle une digue où les jeunes gens de la région avaient l’habitude de se retrouver le soir tombé pour y discuter d’affaires bien souvent sexuelles...
Cette digue fut alors rapidement surnommée " La digue du cul ". Il n’en reste malheureusement plus rien aujourd’hui, qu’une célèbre chanson paillarde, bien connue des carabins ou des marins partis en vadrouille.
Il aura donc fallu attendre le début du printemps 2011, une nouvelle perle, encore plus énorme que celles qui ornent le collier d’âneries déjà bien fourni de notre non moins célèbre Frédéric Lefebvre actuellement secrétaire d’État, chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des services, des Professions libérales et de la Consommation, pour retrouver le chemin perdu de cette joyeuse digue.
En effet, pour la sortie au salon de Paris, de son livre " Le mieux est l’ennemi du bien", répondant à la question d’un journaliste du Figaro, portant sur le livre qui a le plus marqué son existence, Frédéric Lefebvre répliqua : " Le plus marqué, sans doute Zadig et Voltaire, parce que c’est une leçon de vie et je m’y replonge assez souvent " !
Cette fulgurante réponse bling-bling de notre ministre du Commerce met sans doute à l’honneur, une marque de luxe qui contribue à la gloire du prêt à porter français, mais pas notre littérature.
Cependant, la réponse ridicule de Lefebvre est tout à fait à la hauteur de la question posée par le journaliste du Figaro, ne reculant même pas devant un triple pléonasme : " Parmi tous les livres que vous avez lu dans votre vie, lequel vous a le plus marqué, jusqu’à présent " !!!
Décidément, après la " Princesse de glaive " de Sarkozy et son " Rougeaud macabre ", il ne leur reste plus qu’à lire que " Le gros rouge et le petit noir " de Scandal.
Alors mes frères et mes sœurs reprenons tous en cœur :
" De Nantes à Montaigu Zadig, Zadig,
De Nantes à Montaigu Zadig du cul ".