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Le Nouvel Observateur/rue89
D’anciens soldats israéliens parlent : « Il frappe un Arabe et je ne fais rien »
« Le livre noir de l’occupation israélienne », Ed. Autrement, 2013
Article mis en ligne le 18 décembre 2013
dernière modification le 15 décembre 2013

Une association israélienne recueille et publie des témoignages de soldats qui dénoncent « l’occupation » dans les Territoires. Les textes, parfois violents, sont percutants. Rue89 en publie quatre.

Aux checkpoints israéliens, beaucoup de soldats ont encore des visages d’enfants et portent en bandoulière des armes bien plus grandes qu’eux. En Israël, le service militaire est obligatoire dès la majorité : il dure minimum 22 mois pour les filles, trois ans pour les garçons. Ça représente beaucoup de temps quand on a 20 ans.

Yehuda Shaul était l’un d’entre eux, entre 2001 et 2004. Après des études dans le lycée talmudique d’une colonie juive de Cisjordanie, il a servi trois ans dans le 50e bataillon de la Brigade Nahal.

Choqué par ce qu’il a vécu, il a fondé « Breaking the silence » (briser le silence) : l’association israélienne recueille et publie des témoignages de soldats, officiers et sous-officiers de Tsahal.

Des centaines de récits, collectés et vérifiés par l’ONG, qui dénoncent « l’occupation » et décrivent les actions de l’armée dans les Territoires, depuis la Seconde Intifada (2000).

Un recueil de témoignages bruts, traduits en français, vient de paraître sous le titre « Le Livre noir de l’occupation israélienne » (Ed. Autrement, octobre 2013). (...)