Après la Grèce, l’Islande, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne ; après le printemps arabe ; après les révolutions sud-américaines, notre tour arrive !
Malgré la difficulté à faire reculer le niveau des préjugés insultants contre les Grecs "paresseux" et "dépensiers", "voleurs du fisc", "un sport national" selon le bon docteur du FMI, Strauss Kahn ; et la hargne d’un Aphatie au milieu des rires entendus sur le plateau de Canal Plus ; et les commentaires odieux de la madame Merkel sur le sujet...
Mais le mur du mépris sera percé n’en doutez pas. Les Grecs eux-mêmes s’en chargeront. Ils ont déjà tellement fait ! Dix grèves générales dans une indifférence médiatique en bronze ! Les caméras étaient ailleurs et surtout aux environs du passionnant tribunal de New York ! Et puis les habituels eurolâtres avaient mieux à faire sans doute.
Il n’en reste pas moins qu’à la fin c’est bien de « non assistance à peuple en danger », qu’il est question. Là, sous nos yeux, sous nos fenêtres.
Théodorakis et nous, c’est le courage des gens qui luttent que nous saluons.
(...) Wikio