
La HAS justifie cette décision par "le contexte actuel marqué par une nouvelle vague épidémique" et "la disponibilité de vaccins sûrs et efficaces.
"En réponse à une saisine du ministre chargé de la Santé, la HAS rend un avis favorable au maintien de l’obligation de vaccination contre la Covid-19 des personnels exerçant dans les établissements de santé et médico-sociaux", écrit-t-elle dans son communiqué. La Haute autorité justifie sa décision par "le contexte épidémique dynamique", "les incertitudes sur l’évolution de l’épidémie dans les prochains mois" et sur "l’efficacité d’un schéma vaccinal complet à réduire le risque d’être infecté et de transmettre la maladie."
La HAS sur la même ligne que l’Académie de médecine et le Conseil scientifique
En premier lieu, la HAS considère donc que "le contexte actuel marqué par une nouvelle vague épidémique due au sous-lignage BA.5 du variant Omicron" justifie le maintien de l’obligation vaccinale pour les soignants. Deuxièmement, l’autorité évoque "la disponibilité de vaccins sûrs et efficaces face au variant Omicron" qui "participent à la limitation de la diffusion de l’épidémie".
Cette réintégration des soignants non-vaccinés est une demande de l’opposition à la majorité présidentielle, notamment du Rassemblement national et de la France insoumise, mais aussi chez certains membres des Républicains. Après la "ferme opposition" de l’Académie de médecine mardi, le Conseil scientifique, qui doit disparaitre le 31 juillet prochain, s’est lui déclaré "réservé" sur le retour de ces soignants n’ayant pas de couverture vaccinale, rappelant que la 7e vague de l’épidémie de Covid-19 reste "très présente". (...)