
Il avait demandé à être entendu depuis le mois de décembre, mais il a fallu attendre la levée de son immunité parlementaire. Marc Tarabella est désormais le quatrième inculpé dans le scandale de corruption impliquant le Qatar et le Maroc.
Son nom s’ajoute aux trois autres personnes déjà incarcérées dans ce scandale qui a éclaté le 9 décembre et entraîné une vague d’interpellations à Bruxelles. Ce jour-là, les enquêteurs belges ont mis la main sur environ 1,5 million d’euros en argent liquide dans des sacs ou des valises découvertes notamment aux domiciles bruxellois d’Eva Kaili et de Pier Antonio Panzeri. Ce dernier, ancien eurodéputé italien, suspect clé du dossier, a reconnu en janvier avoir orchestré cette fraude. Il a conclu un accord avec l’accusation prévoyant une peine de prison limitée à un an ferme en échange de déclarations précises sur la fraude et les personnes impliquées. (...)
Selon la presse belge, Pier Antonio Panzeri a mis en cause Marc Tarabella devant les enquêteurs en décembre peu après son interpellation. (...)
Dans la même enquête, un autre eurodéputé socialiste, l’Italien Andrea Cozzolino, également privé de son immunité le 2 février, a été arrêté en vertu d’un mandat d’arrêt international vendredi à Naples (sud de l’Italie), en sortant d’une clinique où il avait subi des examens médicaux, avait annoncé vendredi l’agence de presse italienne Ansa, a confirmé samedi M. van der Sijpt. La justice belge attend désormais son extradition.