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France3
Corrèze : les demandeurs d’asile font partie de la vie du village à Peyrelevade
#Peyrelevade #asile #accueil #migrants
Article mis en ligne le 19 mars 2023

Depuis 8 ans, la petite commune corrézienne abrite un centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA). Ces exilés représentent 10% de la population du village. Alors qu’un projet d’implantation de CADA provoque des remous à Beyssenac, autre commune corrézienne, coup de projecteur sur une intégration que beaucoup considèrent comme une réussite.

Dans cette petite commune corrézienne du plateau de Millevaches (800 habitants), l’implantation d’un CADA en 2014 a, bien sûr, bouleversé les habitudes.

La structure, qui vise à accueillir et accompagner les étrangers pendant leur démarche de demande d’asile (soit plusieurs mois, voire un ou deux ans), compte 80 places. 10% de la population du village.

"En 2014, suite à la reconstruction de la maison de retraite, nous avons dû trouver une nouvelle vocation pour ce lieu. Nous avons vu ce projet de CADA comme une opportunité, un projet de développement local pour créer de l’économie, de la vie, du lien social", explique Pierre Coutaud, le maire de Peyrelevade.

80 personnes en plus dans un village, c’est davantage de monde dans les commerces, à l’école, dans les associations.

Un accueil bienveillant

Ce jour-là, trois demandeurs d’asile supplémentaires arrivent au CADA de Peyrelevade : un jeune Afghan, et une maman venue de Guinée avec son bébé d’un mois. Ici, 27 nationalités se côtoient : Iraniens, Afghans, Maliens, Sénégalais… (...)

"On s’adapte. Pour les enfants de Peyrelevade, ça fait très longtemps qu’ils accueillent des enfants venant du monde entier. Pour eux, c’est une évidence, c’est dans l’ordre des choses", affirme Brigitte Viallaneix, directrice de l’école de Peyrelevade. (...)

Face aux inquiétudes des habitants de Beyssenac, où le projet d’implantation d’un CADA dans un ancien hôtel-restaurant de la commune crée des remous, le maire de Peyrelevade se veut rassurant : "Il faut se poser autour d’une table et en discuter. Je suis prêt à les accueillir ici pour leur expliquer l’histoire de notre projet". (...)