
Convertir le groupe sanguin d’un organe pour le rendre universel
Selon une étude parue dans la revue Science Translational Medicine, il serait possible de convertir le groupe sanguin d’un organe pour le rendre universel. L’un des problèmes pour le don et pour la greffe d’organes réside dans l’incompatibilité entre les groupes sanguins. Les groupes A, B et O sont présents sur les globules rouges mais aussi sur les organes. Pour ne pas s’exposer à un rejet aigu, il faut donc respecter la comptabilité des groupes sanguins, ce qui est un obstacle de plus dans un contexte de pénurie d’organes. Néanmoins, si l’on a des organes de même groupe rhésus, on a des obstacles en moins. Cette équipe américaine a donc prolongé ce qui avait déjà été fait pour les globules rouges. L’idée est de transformer, grâce à des enzymes, un poumon de groupe A en poumon de groupe O. Sur des poumons de donneurs humains, les chercheurs ont ainsi appliqué un traitement enzymatique illuminant les antigènes A et B (des sucres) exprimés à la surface des cellules de l’organe. Ils ont ensuite simulé une greffe avec une perfusion pulmonaire ex vivo. Il y a encore du chemin à parcourir, mais c’est un pas en avant.
Dans une étude parue dans la revue Current Biology, les chercheurs ont déterminé à partir de quand la conscience parvient aux nourrissons. C’est une question que tous les parents se posent : les bébés sont-ils conscients ? Perçoivent-ils le monde de la même façon que les adultes ? Pour répondre, une équipe du CNRS a mesuré un effet cognitif appelé « clignement attentionnel ». (...)
Chez les bébés, on n’utilise ni chiffres ni lettres mais des images de visages, puisque l’on sait qu’ils y sont particulièrement sensibles. (...)