
L’organisation de rencontres sportives internationales implique de lourdes dépenses publiques que ne compensent pas les recettes. A l’heure de réduction des déficits, il est temps d’arrêter ce gaspillage.
L’Europe est engagée dans ce qui est l’une des plus grandes crises financières, économiques et sociales de son histoire.
Les peuples - grec, espagnol, italien, irlandais, en attendant les autres - en subissent déjà les conséquences, tour à tour touchés de plein fouet par les mesures de la « Troïka », UE (Union européenne), FMI (Fonds monétaire international) et BCE (Banque centrale européenne) qui provoquent une dégradation générale et rapide des conditions de vie : baisse des salaires, détérioration du niveau des retraites, démantèlement de la protection sociale, « détricotage » du droit du travail, licenciements, accroissement de la précarité et de la vulnérabilité, chômage massif en particulier dans la jeunesse, montée des populismes sur fond de racisme et de xénophobie, envolée d’une extrême droite fascisante, etc.
Malgré cela, la plupart des gouvernements européens n’en continuent pas moins de chercher à obtenir l’organisation de compétitions sportives de niveau international.
Les conséquences financières, très souvent désastreuses pour les pays en proie à cette ivresse compétitive, sont désormais incommensurables pour des populations qui en payent trop chèrement le prix (...)