
(...)Dans la lettre que le mouvement a récemment adressée au Président de la République, il a demandé que la France, en la personne de son Président, reconnaisse enfin sa responsabilité dans le sort tragique dévolu aux harkis à la fin de la guerre d’Algérie
:
– emprisonnement, tortures et mort pour un grand nombre de ceux qui restèrent sur place ou furent reconduits de force sur le sol algérien,
– relégation dans des camps le plus souvent “fermés”, pour ceux qui eurent la “chance" d’être accueillis sur le sol hexagonal.
En 1995, le Président de la République, Jacques Chirac, avait enfin reconnu la responsabilité de la France dans le drame des rafles et des déportations génocidaires de la seconde guerre mondiale.
Il est plus que temps, aujourd’hui, que la France, par la décision de son Président de la République, décide enfin d’assumer sa responsabilité pour ce fut l’une des pages les moins glorieuses de la décolonisation.