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Comment le béton a homogénéisé le monde
Béton, arme de construction massive du capitalisme, Anselm Jappe, éd. L’Échappée, 2020, 194 pages, 14 €
Article mis en ligne le 29 novembre 2020
dernière modification le 28 novembre 2020

Dans « Béton, arme de construction massive du capitalisme », Anselm Jappe livre une critique implacable du béton, incarnation de la logique capitaliste, mais aussi — et peut-être avant tout — de l’architecture moderne et de l’urbanisme contemporain.

Présentation par l’éditeur :

Le béton incarne la logique capitaliste. Il est le côté concret de l’abstraction marchande. Comme elle, il annule toutes les différences et est à peu près toujours le même. Produit de manière industrielle et en quantité astronomique, avec des conséquences écologiques et sanitaires désastreuses, il a étendu son emprise au monde entier en assassinant les architectures traditionnelles et en homogénéisant par sa présence tous les lieux. Monotonie du matériau, monotonie des constructions que l’on bâtit en série selon quelques modèles de base, à la durée de vie fortement limitée, conformément au règne de l’obsolescence programmée. En transformant définitivement le bâtiment en marchandise, ce matériau contribue à créer un monde où nous ne nous retrouvons plus nous-mêmes.

Raison pour laquelle il fallait en retracer l’histoire (...)