Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
France inter
Climat : "Le gouvernement ne fait que renvoyer à des gestes individuels", regrette Sandrine Rousseau
#urgenceclimatique #désobéissancecivile #SandrineRousseau
Article mis en ligne le 15 novembre 2022
dernière modification le 14 novembre 2022

"Tous les moyens de l’État devraient être aujourd’hui consacrés à l’atténuation du dérèglement climatique et à notre adaptation", affirme Sandrine Rousseau, députée EELV-Nupes, invitée de Questions politiques dimanche 13 novembre. Elle regrette le manque de volonté du gouvernement et de la COP27.

Considérant les objectifs fixés par la COP21 de réduction des émissions de CO2, la député EELV de Paris Sandrine Rousseau estime qu’il nous faut agir "dans un délai extrêmement rapide". "Les scientifiques estiment qu’il y a 16 points de bascule majeurs sur la planète, et que nous en avons déjà franchi cinq", alerte l’élue écologiste. Alors que se tient actuellement la COP27 en Egypte, elle regrette l’inefficacité de cette conférence mondiale et pointe du doigt le manque de volontarisme du gouvernement français.

"Il nous manque les politiques publiques permettant la transformation. Aujourd’hui, tout ce que fait le gouvernement, c’est de renvoyer vers des gestes individuels comme baisser le chauffage", juge Sandrine Rousseau, estimant que le plan de sobriété "en est l’illustration la plus brillante". "Il nous manque des politiques publiques, par exemple pour aller vers une rénovation énergétique massive des bâtiments." Selon l’élue, "tous les moyens de l’État devraient être aujourd’hui consacrés à la diminution des émissions de CO2, l’atténuation du dérèglement climatique et à notre adaptation".

Lire aussi :

"Ecoterrorisme" : "La désobéissance civile est un moyen d’alerter et de faire bouger les lignes", pour Sandrin

Sandrine Rousseau, députée EELV de Paris, estime que "la désobéissance civile, aujourd’hui, est un moyen d’alerter et de faire bouger les lignes", dimanche 13 novembre dans l’émission "Questions politiques" sur France Inter, franceinfo et Le Monde, après que plusieurs actions de militants écologistes ont défrayé la chronique au point que Gérald Darmanin a parlé "d’écoterrorisme". Elle précise tout de même qu’étant élue, elle ne fera pas ce genre d’action elle-même.

"Quand les jeunes ont jeté de la sauce tomate sur le tableau Les Tournesols de Van Gogh, moi-même, quand j’ai vu ça au départ j’étais estomaquée. Van Gogh, c’est vraiment un des chefs d’œuvre, c’est un bien commun, c’est quelque chose d’hyper précieux à nos yeux. Mais la Terre aussi est un bien commun hyper précieux", fait-elle remarquer.

L’élue s’interroge : "Pourquoi n’arrivons-nous pas à nous étonner et à nous indigner de ce qu’on est en train de faire subir [à la Terre] ? (...)