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Le Monde
Charlottesville : certains élus républicains demandent à Trump « d’appeler le mal par son nom »
Article mis en ligne le 13 août 2017

Donald Trump est ouvertement critiqué par différents responsables politiques pour ne pas avoir incriminé l’extrême droite après les violences à Charlottesville, en Virginie.

(...) Dans un communiqué, la Maison Blanche a finalement fait savoir dimanche que le président condamnait « toutes les formes de violence, d’intolérance et de haine. Cela inclut, bien sûr, les suprémacistes blancs, le KKK, les néo-nazis et tous les groupes extrémistes. »

La fille et conseillère du président, Ivanka Trump, a quant à elle joint sa voix aux principaux responsables politiques du pays pour dénoncer « le racisme, la suprématie blanche et les néo-nazis ».

Les démocrates accusent les « suprémacistes blancs »
Terry McAuliffe, gouverneur démocrate de l’Etat de Virginie, a pris la parole pour dire : « Nous sommes plus forts que vous » aux suprémacistes blancs lors d’une allocution télévisée. Hillary Clinton a critiqué l’action du président américain sur son compte Twitter, sans jamais le nommer :

« Chaque minute pendant laquelle nous permettons que cela se poursuive par un encouragement tacite ou par inaction est une honte et un danger pour nos valeurs. »
L’ancien président démocrate, Barack Obama, est également sorti de sa réserve en citant Nelson Mandela : « Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion. » (...)

De leurs côtés, plusieurs responsables républicains ont déploré l’absence de condamnation officielle par M. Trump des actions des mouvements suprémacistes blancs. « Les suprémacistes blancs et leur sectarisme ne représentent pas notre grand pays. Les Américains devraient condamner cette haine », a réagi l’ancien gouverneur de Floride et ancien candidat à la primaire républicaine, Jeb Bush.

Le sénateur du Colorado Cory Gardner, qui préside la campagne républicaine en vue des élections sénatoriales, a appelé Donald Trump à utiliser des termes plus exacts :

« Monsieur le président, nous devons appeler le mal par son nom. Il s’agissait de suprémacistes blancs et de terrorisme intérieur. »
Le sénateur de Floride Marco Rubio, ancien adversaire du milliardaire pour l’investiture du « Grand Old Party » (GOP), a renchéri : (...)

Quant à Lindsey Graham, un sénateur qui s’inscrit de plus en plus dans l’opposition interne à Donald Trump au sein de la famille républicaine, il a voulu rappeler – et critiquer – le soutien que la droite alternative, ou « Alt Right », avait apporté à Donald Trump dans sa course à la Maison Blanche.

« Si j’étais président des Etats-Unis et que ces personnes témoignaient leur sympathie vis-à-vis de ma personne et de mon programme, cela me poserait problème. »