
Malgré les nombreuses oppositions et craintes exprimées à l’encontre du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Ceta), la Commission européenne souhaite une application provisoire de l’accord, en attendant sa ratification par tous les États membres. Suite au Conseil de l’Union européenne (UE) du 28 octobre dernier, le texte du Ceta a été transmis au Parlement européen. L’approbation de ce dernier à la conclusion de l’accord est en effet nécessaire pour son entrée en vigueur, qu’elle soit provisoire ou non. L’intervention du Parlement européen dans la procédure de conclusion de l’accord pourrait dans un premier temps rassurer les opposants à l’accord, le Parlement européen étant composé de membres élus au suffrage universel direct, donc représentant en théorie les citoyens de l’UE. Les manœuvres politiques à l’œuvre empêcheront toutefois un débat d’avoir lieu.
Malgré les nombreuses oppositions et craintes exprimées à l’encontre du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Ceta), la Commission européenne souhaite une application provisoire de l’accord, en attendant sa ratification par tous les États membres. Suite au Conseil de l’Union européenne (UE) du 28 octobre dernier, le texte du Ceta a été transmis au Parlement européen. L’approbation de ce dernier à la conclusion de l’accord est en effet nécessaire pour son entrée en vigueur, qu’elle soit provisoire ou non. L’intervention du Parlement européen dans la procédure de conclusion de l’accord pourrait dans un premier temps rassurer les opposants à l’accord, le Parlement européen étant composé de membres élus au suffrage universel direct, donc représentant en théorie les citoyens de l’UE. Les manœuvres politiques à l’œuvre empêcheront toutefois un débat d’avoir lieu. (...)