Vanick Kurkdjian est patron d’une petite entreprise et fondateur du Groupement d’entreprises pour la régularisation de leurs salariés (GERS). Il explique son soutien aux sans-papiers.
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Humainement je trouvais extrêmement injuste le traitement qu’on réservait à ces personnes. D’un point de vue professionnel, ce n’était pas acceptable non plus....
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Ils servent l’économie, paient des impôts, et en échange de quoi, ils n’ont aucun droit. Ils ne peuvent même pas bénéficier de la Sécurité sociale. De plus, ils occupent des emplois difficiles, avec des horaires décalés et des rémunérations dépassant très rarement le SMIC....
...Il est important que les patrons s’emparent de ce problème. Je me dis juste qu’ils auraient peut-être pu agir avant. Il est évident qu’ils se trouvent face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée et que la rentabilité de leurs entreprises en pâtit. Ils ont donc tout intérêt à ce que les travailleurs sans-papiers soient régularisés.
Les étrangers représentent une main d’œuvre qualifiée qui ne coûte pas cher. Je ne sais pas si c’est bien ou pas, mais c’est une réalité économique qui ne peut pas échapper aux patrons....
... La régularisation des travailleurs sans-papiers pose trois types de problèmes : humains, politiques et économiques...