
Aurez-vous encore votre liberté lorsqu’il faudra choisir entre payer cher sa mutuelle santé, ou accepter de voir son comportement scruté par des machines au service de l’assurance ? Pour le moment sous forme d’un jeu donnant droit jusqu’à 100 euros de médecine douce, AXA montre l’avenir de l’assurance santé liée aux objets connectés et à la médecine personnalisée
Nous mettions encore en garde contre cette dérive la semaine dernière au sujet de Samsung et de sa base de données médicales, alimentée grâce aux objets connectés qui se proposent de surveiller en temps réel notre rythme cardiaque, la distance que nous parcourons à pieds ou la qualité de notre sommeil. Parmi ceux qui ont le plus d’intérêts à acheter les données personnelles stockées et vendues par les géants de l’informatique grand public figurent en première ligne les assurances santé, qui disposent grâce aux technologies de médecine personnalisée d’une base d’informations sans précédent sur les comportements individuels des clients qu’ils doivent assurer, et qu’ils ont donc intérêt à influencer par une forme de chantage à l’assurance.
Ceux qui refuseront de voir leur activité surveillée pour vérifier qu’ils ne font rien de dommageable pour leur santé paieront plus cher leur assurance, voire n’y accéderont plus. Ou de façon plus pernicieuse, ceux qui accepteront de porter des objets connectés qui permettent à l’assurance de vérifier leur comportement auront le droit à des réductions tarifaires, mais devront alors s’interdire le moindre écart de conduite pour continuer à bénéficier des remboursements prévus au contrat. (...)