
Les sans-logis dans les rues, les abris de fortune, les dortoirs ou les gymnases, les mal-logés confinés dans des taudis surpeuplés, des foyers, des hôtels, hébergés chez des tiers, les locataires et les habitants modestes, salariés au chômage technique, autoentrepreneurs, sans papiers… sont les plus exposés à l’épidémie et à ses conséquences sociales et économiques. « Le logement est la première ligne de défense contre l’épidémie, et une question de vie ou de mort…le logement est un secteur décisif de la lutte contre le coronavirus[1] ».
Le Gouvernement doit prendre des mesures exceptionnelles :
- Réquisition immédiate -pour les sans-abris, avec ou sans papiers, les réfugiés, les très mal logés, les victimes de violences conjugales et familiales…- des logements vacants de grands propriétaires, des locations Airbnb &Co, des hôtels vacants et des logements sociaux inutilisés ;
- Moratoire (suspension) des loyers et rétablissement renforcé des APL pour les locataires d’un HLM comme du secteur privé ;
- Moratoire des factures d’énergie, d’eau, de téléphone et d’internet pour cause de revenus insuffisants ou en baisse ;
- Arrêt du harcèlement des sans-abris et des mises à la rue qui continuent : expulsions illicites, d’occupants sans titre, d’habitants de foyers, d’hôtels, de CHU, de camping, d’habitat léger ou mobile…
Ensuite il faudra prendre des mesures de fond pour permettre l’accès pour tou.te.s à un logement stable, décent, accessible, bon marché et écologique.
TOU.TE.S À NOTRE FENÊTRE LE SAMEDI 28 MARS À 18H : DU BRUIT POUR LES SANS LOGIS, LES MAL LOGÉS, LES LOCATAIRES ET POUR LE DROIT AU LOGEMENT POUR TOU.TE.S
Un toit c’est un Droit !