« La mer est un espace de liberté et de rigueur : celui qui oublie la rigueur, y perd sa liberté. » Cette pensée, bien connue dans le monde de la mer, a probablement été inspirée par Paul Valéry. C’est une des principales clés de ce récit.

Lionel Gouésigoux, capitaine de la Marine Marchande, nous relate ici avec précision ce que fut sa mission au sein de la « Flottille de la Liberté » : trouver un navire, un équipage, et permettre ainsi à la France d’être au rendez-vous pour tenter de briser le blocus maritime de la bande de Gaza, imposé par l’État d’Israël.

On apprend, à travers ces lignes, comment dans notre pays le formidable élan de soutien et de générosité, qui a rapporté presque huit cent mille euros, n’a pas permis d’atteindre la réussite que les donateurs étaient en droit d’attendre d’un tel projet.

À travers la partie maritime de cette aventure, ce marin tente d’apporter des éléments de réponse à l’échec de cette entreprise humanitaire, au cœur même du conflit israélo-palestinien, le plus ancien et le plus emblématique au monde.