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Brest : Un policier de la BAC soupçonné d’attiser les rivalités entre deux quartiers
Article mis en ligne le 20 mai 2022

A Brest, le quartier de Pontanezen est régulièrement le théâtre de scènes de violence.

Une enquête administrative a été ouverte à l’encontre d’un policier de la brigade anti-criminalité de Brest.

Il est soupçonné d’être l’auteur d’un tag provocateur sur le mur du quartier sensible de Pontanezen

L’inscription pourrait être à l’origine de violences urbaines survenues courant janvier dans le quartier.

La rivalité entre les deux quartiers est connue de tous. A Brest, les quartiers de Pontanezen et Kerourien s’affrontent régulièrement sur fond de trafic de stupéfiants. Ces dernières années, plusieurs épisodes de violence ont éclaté entre les jeunes de ces deux quartiers avec de multiples règlements de compte ou expéditions punitives. Courant janvier, le quartier de Pontanezen a ainsi été le théâtre de violences urbaines pendant plusieurs jours avec un tramway qui a été pris pour cible et des tirs de mortiers d’artifice sur les forces de l’ordre.

Dans un article mis en ligne mercredi soir, l’hebdomadaire Le Point accuse un policier d’avoir jeté de l’huile sur le feu en attisant les rivalités entre ces deux quartiers. (...)

ce policier de la brigade anti-criminalité aurait été surpris en train de taguer un mur du quartier sensible. Il mentionnait le nom d’un caïd de la cité, laissant sous-entendre qu’il était passé chez l’ennemi, précise Le Télégramme. Quelques jours plus tard, une nouvelle inscription avait été découverte, laissant cette fois penser que la limite avait été franchie.

Une enquête administrative ouverte

Peu de temps après, une photo circulant dans les services de la police brestoise a mis le feu aux poudres. On aperçoit sur le cliché un homme avec une arme de service et un gilet pare-balles en train d’inscrire le premier tag. (...)

Au commissariat de Brest, l’affaire fait grand bruit et a débouché sur l’ouverture d’une enquête administrative. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pourrait également être saisie. Selon nos informations, le fonctionnaire incriminé aurait depuis été écarté et détaché dans un autre service. (...)