
Le Conseil de résilience sanitaire de la Ville de Bordeaux a été installé le 28 octobre 2020. La gestion communale de la crise sanitaire Covid-19 est le premier sujet à l’ordre du jour, mais non le seul. Cette nouvelle instance a pour vocation d’accompagner la municipalité sur les défis sanitaires actuels et à venir.
"La résilience est la capacité d’une personne ou d’un groupe à se développer bien, à continuer à se projeter dans l’avenir, en présence d’événements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes parfois sévèresl" selon la défintion donnée par le pédiatre Michel Manciaux en 2001. En clair : la résilience, c’est la capacité à surmonter une épreuve malgré tout.
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Le conseil de résilience est composé de 19 membres : pour moitié de médecins et professeurs en médecine, représentant différentes spécialités, et pour autre moitié de spécialistes reconnus dans le champ des sciences humaines et sociales : économiste, avocat, sociologue, philosophe, démographe etc. Il est présidé en binôme par Michèle Delaunay et Denis Malvy. Il pourra faire l’objet d’élargissements ultérieurs en fonction des travaux.
La séance d’installation a permis la présentation de l’ensemble des présents et du fonctionnement prévu de l’instance. Elle a également été l’occasion d’un premier échange sur la situation actuelle de Bordeaux, encore figure d’exception, qui ne sera pas épargnée par la vague d’automne.
Un consensus s’est dégagé, tout au long de la séance, sur la recherche d’une véritable résilience territoriale et de réponses ajustées localement.
Les travaux seront conduits par différents groupes de travail. Les rapports et recommandations, validés en séance plénière, seront systématiquement présentés pour échange avec l’ensemble des élus du Conseil municipal dans les commissions préparatoires, et seront rendus publics.
La crise sanitaire actuelle fera l’objet d’un groupe de travail spécifique du Conseil de résilience : les premières pistes de travail évoquées relèvent tant des mesures de prévention elles-mêmes que de leur cohérence dans le temps, et de la communication qui doit en être faite.
Un second groupe de travail, complémentaire au premier, s’attèlera au volet économique et social de la crise, pour anticiper les conséquences et proposer de nouvelles réflexions dans l’accompagnement des acteurs économiques et des publics fragilisés.
Un troisième groupe de travail, inscrit dans une dynamique de plus long terme et non dans la gestion immédiate de la crise en cours, est également lancé en vue d’une réflexion sur la liberté et la responsabilité aux différents âges de la vie, dans le cadre d’une politique de résilience sanitaire.