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Black out de la presse française sur le prix Carl von Ossietzky décerné à Vanunu
Article mis en ligne le 18 décembre 2010

Entretien avec Gideon Spiro, fondateur du Comité israélien de soutien à Mordechai Vanunu et pour un Moyen-Orient sans armes nucléaires.

Rafael Poch, La Vanguardia (Espagne), le 12 décembre 2010 :

La Ligue internationale des Droits de l’Homme, une organisation des plus vénérables, a tenu hier à Berlin la cérémonie annuelle de remise de prix, une tradition vieille d’un demi-siècle, décerné cette année au pacifiste et dissident israélien Mordechai Vanunu. A l’instar du dissident et prix Nobel de la paix Chinois Liu Xiaobo, Vanunu n’a pas été en mesure de recevoir à Berlin son prix qui porte le nom de Carl von Ossietzky, un journaliste pacifiste allemand des années 1930.

Von Ossietzky fut condamné pour "trahison" pour avoir divulgué en 1931 dans la revue Die Weltbuhne, le réarmement secret de l’Allemagne. En 1936, il se vit décerner le prix Nobel de la paix mais les nazis ne permirent pas à Ossietzky, d’aller le chercher : il était enfermé dans un camp de concentration où il mourra deux ans plus tard de la tuberculose. De même, Mordechai Vanunu a été condamné en 1986 à 18 ans de prison pour trahison et "espionnage". Son crime fit de révéler que les Israéliens disposaient secrètement de l’arme nucléaire. Libéré en 2004, il reste interdit de tout contact avec la presse et n’est pas libre de ses mouvements. A la cérémonie berlinoise, où le nom de Julian Assange, autre divulgateur de secrets, était sur toutes les lèvres, était présente Mairead Corrigan-Maguire, prix Nobel de la paix 1976, qui a qualifiée de « honte » l’absence imposée à Vanunu. (...)

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