
L’Union européenne teste actuellement des « frontières intelligentes » basées sur des contrôles biométriques, pour savoir qui entre ou sort de l’espace européen.
Ce lundi était organisé au Parlement européen une réunion de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE), dans laquelle a été abordée le projet des « frontières intelligentes » instaurées aux frontières extérieures de l’Union européenne. Il devrait s’agir à terme de systématiser l’emploi de moyens biométriques pour contrôler et enregistrer les entrées et sorties des individus.
Les « frontières intelligentes » visent en effet à combiner deux systèmes distincts :
- Un Système d’Entrée et de Sortie (EES) qui enregistrera la date et le lieu d’entrée et de sortie de l’espace Schengen des ressortissants de pays tiers, pour calculer la durée de séjour autorisée et déclencher une alerte en cas de séjour prolongé au delà du visa autorisé ;
- Un Programme d’Enregistrement des Voyageurs (PEV) pour simplifier le passage aux frontières des personnes pré-enregistrées.
Krum Garkov, le directeur de l’Agence européenne pour la gestion opérationnelle des systèmes d’information à grande échelle au sein de l’espace de liberté, de sécurité et de justice (eu-LISA), a donc livré aux députés un point d’étape technique sur l’expérience pilote menée depuis moins d’un an. (...)