
Allo-Amiante déplore le probable traitement des vingt tonnes d’amiante retirées de la "Jeanne d’Arc" et du "Colbert", démantelés dans le port. Ils préconisent la vitrification par torche à plasma.
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n janvier prochain commenceront les dix mois de désamiantage du porte-hélicoptères "Jeanne d’Arc", premier des deux navires que le groupe Veolia va traiter sur les installations bassenaises du Grand port maritime de Bordeaux. Chaque navire est porteur d’environ neuf tonnes d’amiante qui seront retirées dans le cadre d’un chantier désormais très encadré par les autorités.
Allo-Amiante, l’association d’Aquitaine et Poitou-Charentes de défense des cheminots, salariés et retraités victimes de l’amiante, entend dénoncer l’après : le traitement de l’amiante retirée qui sera vraisemblablement enfouie dans un centre d’enfouissement technique de classe 1, tel que celui de Lapouyade dans le nord de la Gironde et géré aussi par Veolia.
"Nous sommes très étonnés et pour le moins révoltés d’apprendre que cette méthode ait été privilégiée, alors que le port de Bassens ne se trouve qu’à une centaine de kilomètres de la torche à plasma de la société Inertam à Morcenx, la seule qui assure en France l’élimination de ce qui convient d’appeler un poison", écrit Georges Arnaudeau, le président de l’association à tous les députés et sénateurs du département. (...)