
C’est toujours comme ça dans les grandes dramatiques. Arrive toujours l’instant fatidique où les plans sur la comète se retrouvent au pied du mur. La Commission européenne « prête » à sauver l’Espagne, clament les manchettes. C’est ce qu’on va voir !
Les plans sur la comète, ce n’est pas ce qui a manqué depuis le début de l’été. Super Mario (Draghi) et sa BCE d’enfer allaient, sans limite, voler au secours des naufragés en souffrance. Les marchés, euphoriques, applaudissaient à tout rompre. « On a gagné ! On a gagné ! »
Oisillons dans la tourmente
Nous voici désormais parvenu au moment crucial. L’Espagne, exsangue, étranglée, au bout du rouleau, s’apprête à solliciter “l’aide” de l’infernale Troïka.
Ses banques auraient besoin de… En fait, on ne sait plus trop bien. 40 milliards selon la police (espagnole) ? Ou jusqu’à 105 milliards et plus selon l’agence Moody’s ?
Et ses régions, toutes ses régions, qui implorent toutes la becquée (5,023 milliards pour la seule Catalogne) comme des bébés oisillons en pleine tourmente.
Passons sur son chômage extravagant. Et le fossé qui se creuse, qui se creuse, entre une population de plus en plus indignée et les “élus du peuple”. (...)