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Assistants parlementaires du FN au Parlement européen : un rapport accable Marine Le Pen
Article mis en ligne le 22 février 2017

Mediapart et Marianne ont révélé, le 16 février 2017, le rapport d’enquête de l’OLAF concernant les assistants parlementaires du FN au Parlement européen.

Ce document a été transmis à la justice française qui devra déterminer si ces faits peuvent recevoir une qualification pénale.

L’enquête de l’Office antifraude a débuté le 27 juin 2014 et a porté sur plusieurs des assistants parlementaires de Marine Le Pen.

Sur la base du rapport du gendarme européen, le Parlement européen a demandé à la présidente du FN le recouvrement de 340 000 euros, correspondant aux salaires versés à deux de ses assistants.

Marine Le Pen a refusé de rembourser cette somme, qui est donc retenue depuis le 1er février 2017 sur son indemnité d’élue (à 50 %), ses frais généraux (à 100 %) et ses indemnités journalières (à 50 %).

Thierry Légier, garde du corps et assistant parlementaire local (...)

Les enquêteurs de l’OLAF ont donc conclu que ce contrat « signé par Mme Le Pen ne correspond pas à la réalité » et que, « de ce fait, le bulletin de salaire établi pour le mois d’octobre 2011 (…) constituerait un faux ».

L’organisme considère que ces « faits en question pourraient être constitutifs d’infractions pénales d’abus de confiance, voire d’escroquerie ainsi que de faux et d’usages de faux, selon les dispositions respectives du code pénal français ». Il a donc transmis ces éléments à la justice.

Catherine Griset, cheffe de cabinet au siège du FN à Nanterre et assistante parlementaire accrédité (...)

Les conclusions de l’OLAF sont sans appel : « en ne respectant pas ses obligations au niveau des activités réellement exercées et du fait de son absence quasi permanente de son lieu de travail, Mme Griset ne s’est pas acquittée de ses fonctions qui découlaient de contrat d’emploi passé avec le [Parlement européen] et n’a pas eu d’activité réelle d’assistant accrédité sur son lieu d’affectation ».

Toujours selon le gendarme européen antifraude, ces « irrégularités répétées » pourraient constituer un possible abus de confiance en droit français. Cette situation « pourrait présenter les caractéristiques d’un emploi fictif », conclut l’organisme.

Deux vices-présidents du FN visés par le rapport de l’OLAF (...)