
Le commerce illégal d’espèces sauvages est un problème international. Il existe en effet de véritables réseaux clandestins de vente d’espèces sauvages partout dans le monde. Les matières convoitées par les contrebandiers sont aussi nombreuses que variées et finissent toutes par devenir simples marchandises : reptiles et oiseaux vivants destinés aux animaleries, caviar pour le secteur de la gastronomie, fourrures et laines rares vendues à l’industrie du vêtement, ivoire d’éléphant pour faire des bijoux et autres meubles… Mais ce commerce a des effets dévastateurs sur les espèces. Et pas seulement puisqu’il pourrait être l’un des vecteurs de l’arrivée du virus Ebola en France. (...)
En effet, comme le relaie The Guardian, alors que la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone luttent pour contenir l’éclosion la plus mortelle enregistrée sur le plan mondial du virus, la FAO et l’Organisation mondiale de la santé avertissent sur les risques de contracter le virus Ebola en mangeant la viande de certaines espèces sauvages, notamment parmi les communautés rurales qui chassent pour la viande de brousse ou de la viande obtenue de la forêt. (...)
D’autant plus que le commerce de viande de brousse ne cesse d’augmenter. Ainsi selon The Guardian, chaque année, les douanes de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle intercepterait près de 270 tonnes de ce produit.