
Hier matin (20 juin), nous apprenions qu’une nouvelle vague d’arrestations et de perquisitions chez des militant·es écologistes se déroulaient sur tout le territoire, et nous apprenons ce matin l’annonce de la dissolution des Soulèvements de la terre au Conseil des ministres.
Attac soutient les camarades écologistes et s’insurge face à ces méthodes autoritaires ; nous demandons la libération immédiate des personnes emprisonnées.
Nous nous opposons à la dissolution des Soulèvements de la terre et appelons à rejoindre les rassemblements partout en France les 21 et 28 juin devant les préfectures afin de rappeler là encore au pouvoir ce que devraient être ses priorités.
Nul·le ne peut ignorer l’importante contribution des Soulèvements de la Terre et la visibilité donnée à nos luttes écologistes. Nul·le ne peut ignorer qu’à l’heure du réchauffement climatique, de l’effondrement de la biodiversité, des extinctions de masse, un gouvernement déjà épinglé pour son inaction et son irresponsabilité fait le choix de sanctionner des militant·es écologistes.
Nous dénonçons ce gouvernement qui s’en prend une fois de plus au mouvement social écologiste.
Sous couvert de sécurité publique, ces opérations de répression visent à dissimuler les collusions avec les véritables criminel·les climatiques : l’agro-industrie et les multinationales écocidaires. Contre l’accaparement de nos communs que sont la terre et l’eau, la priorité est bel et bien à la lutte pour la défense du vivant, et la justice sociale et climatique.
Depuis longtemps déjà Attac contribue à ces luttes. En dépit des régressions croissantes de nos libertés et des violences d’un gouvernement engagé dans une dérive répressive criminalisant les militant·es, nous continuerons à œuvrer aux côtés de nombreuses autres associations, collectifs et organisations pour défendre nos communs et nos libertés !