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CCFD Terre Solidaire
Amazonie : le Repam appelle à une action urgente afin d’éviter une tragédie humaine et environnementale
Article mis en ligne le 25 mai 2020

Une extrême force, de proportions jamais vues auparavant, est en train de dévaster l’Amazonie en deux dimensions qui se combinent de forme brutale : la pandémie de Covid19 qui atteint les plus vulnérables, et l’augmentation incontrôlée de la violence sur les territoires. La douleur et le cri des peuples et de la terre, se fondent en une même clameur.

“Les peuples autochtones ont demandé que l´Église soit un partenaire, une Église qui soit avec eux, une Église qui appuie ce qu’ils décident, ce qu’ils veulent et comment ils prétendent construire son avenir en ce moment très difficile de la pandémie."(Card. Dom Claudio Hummes).

Dans les différents pays de la Panamazonie l’Église est en train de faire l’écho des appels et des demandes d’aide, dans un contexte qui menace la survie de ce biome et de communautés et peuples autochtones.

Une extrême force, de proportions jamais vues auparavant, est en train de dévaster l’Amazonie en deux dimensions qui se combinent de forme brutale : la pandémie de Covid19 qui atteint les plus vulnérables, et l’augmentation incontrôlée de la violence sur les territoires. La douleur et le cri des peuples et de la terre, se fondent en une même clameur.

“Les peuples autochtones ont demandé que l´Église soit un partenaire, une Église qui soit avec eux, une Église qui appuie ce qu’ils décident, ce qu’ils veulent et comment ils prétendent construire son avenir en ce moment très difficile de la pandémie."(Card. Dom Claudio Hummes).

Dans les différents pays de la Panamazonie l’Église est en train de faire l’écho des appels et des demandes d’aide, dans un contexte qui menace la survie de ce biome et de communautés et peuples autochtones. (...)

L’Alliance de Parlementaires Autochtones d’Amérique Latine sollicite à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qu’elle recommande aux pays de la région la priorisation de mesures spécifiques pour garantir de la vie des peuples autochtones face à la grave pandémie mondiale.

La Coordinatrice d’Organisation Autochtones du Bassin Amazonien (COICA) sollicite les contributions à un Fond d’urgence pour l’Amazonie, pour protéger les 3 millions d’habitants de la forêt tropicale qui sont vulnérables au nouveau coronavirus.

L’Église catholique, pour sa part, a réalisé les efforts maximaux, particulièrement à travers des Caritas de chaque région, pour apporter des ressources matérielles et économiques, tout comme l’appui social et spirituel.
Le virus de la violence et pillage de l’Amazonie

En plus de la mentionnée attaque dévastatrice à l’Amazonie, autre virus continue de menacer les personnes et la forêt ; Le Front Parlementaire Mixte pour les Droits des Peuples Autochtones au Brésil dénonce : “même quand la pandémie est en train de freiner l’économie, l’extraction minière et la déforestation illégale en terres autochtones de la région continuent en son plein essor” (...)

La protection des personnes et celle des écosystèmes sont inséparables.

La sagesse des peuples autochtones d’Amazonie encourage « la protection et le respect de la création, avec la conscience claire de ses limites, interdisant d’en abuser. Abuser de la nature c’est abuser des ancêtres, des frères et soeurs, de la création et du Créateur, en hypothéquant l’avenir ».

Les autochtones, « quand ils restent sur leurs territoires, ce sont précisément eux qui les préservent le mieux ». (Querida Amazonía, n. 42)

Nous sommes en un moment décisif pour l’Amazonie et pour le monde, un moment de gestation de nouvelles relations inspirées de l’écologie intégrale, ou de la perte des rêves du synode, si la peur, les intérêts, et la pression des détenteurs gros capitaux imposent de plus en plus fort le modèle d’une "économie qui tue" (EG 53). (...)