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l’humanité
Alexis Tsipras en meeting à Saint-Denis : « En Europe, il n’y a que des frontières sociales »
Article mis en ligne le 13 avril 2014

Le candidat à la présidence de la Commission européenne pour le Parti de la gauche européenne, le Grec Alexis Tsipras tenait un meeting vendredi soir, avec les chefs de file du Front de gauche aux élections européennes du 25 mai. Il participe ce samedi après-midi à la marche contre l’austérité à Paris.

(...) Certes, Tsipras incarne la résistance. Mais le chef de file du PGE défend surtout une vision de l’Europe. Il a reçu de vifs applaudissements lors qu’il a paraphrasé le philosophe marxiste grec Nikos Poulantsas : « celui-ci disait “le socialisme sera démocratique ou ne sera pas”. Et bien, soit l’Europe sera démocratique et sociale, soit elle ne sera pas".(...)

Alexis Tsipras, qui provient d’un pays où Aube dorée est entrée au Parlement et se montre champion de la violence de rue, s’est attaché à montrer le danger que représente l’extrême-droite. L’omniprésente de sa représentante française Marine Le Pen dans les media montre selon lui que « l’establishment » souhaite « promouvoir le FN contre la gauche ». « Marine Le Pen n’est pas contre le système, elle est le
réservoir de ce système néolibéral » (...)

Pour endiguer cette montée, la gauche européenne « souhaite réunir les peuples que le néolibéralisme divise. En Europe, il n’y a pas de frontières géographiques. Il y a des frontières sociales ». Pour démonter celles-ci, la tâche est rude. Il faut que « Mme Merkel et les politiques conservatrices soient mises en minorité en Europe », « isolées politiquement ».

Ce meeting a été l’occasion pour Tsipras de donner à voir les grands axes de sa campagne : lutte pour le retour de la démocratie en Europe et pour mettre fin à l’austérité, transition écologique de la production, réforme de la loi sur l’immigration. Tsipras promeut également une conférence européenne sur les dettes publiques, qui verrait l’annulation d’une partie de celles-ci.

Un tel programme passe, non plus par une réorientation, mais par une refondation de l’Europe sur d’autres bases, ont défendu les candidats du Front de gauche. (...)