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Le lanceur d’alertes
Affaire de la permanence parlementaire de J-J. Urvoas : le lanceur d’alerte condamné au civil
Article mis en ligne le 7 décembre 2017

Poursuivi pour avoir dénoncé les conditions d’acquisition de la permanence parlementaire de l’ancien député breton, Jérôme Abbassène vient d’être condamné, en première instance, à 2 000 euros de dommages et intérêts pour violation de la vie privée.

Après deux renvois successifs, alors qu’il avait lui-même utilisé le référé pour poursuivre le lanceur d’alerte Jérôme Abbassène, l’audience au civil voulue par Jean-Jacques Urvoas a enfin eu lieu. Elle s’est tenue le 22 novembre dans une salle exiguë du tribunal de Quimper. Vincent Lauret, l’avocat de l’ancien garde des Sceaux, y a tenté la victimisation de son client, assurant que sa notoriété jouait pour beaucoup dans les “attaques” dont il ferait l’objet. En fait d’attaques, Jérôme Abbassène, jeune professeur de droit à Sciences Po originaire de Quimper, reprochait à Jean-Jacques Urvoas d’avoir acheté sa permanence parlementaire avec de l’argent public. (...)

L’avocat de Jean-Jacques Urvoas réclamait 20.000 euros de dommages et intérêts au titre de la violation de sa vie privée. Jérôme Abbassène a été condamné à 2.000 euros de dommages et intérêts, ainsi qu’à 1.000 euros de frais de procédure. Son avocat a indiqué au Lanceur qu’il allait immédiatement faire appel de cette décision.